vendredi 2 décembre 2011

La Bible et moi

C'est à Amiens que j'achetai ma première Bible dans une librairie du centre ville. 
Je la revois encore. 
Le rayon des Bibles était sur la droite en avançant dans le magasin. 
J'achetai une Bible de Jérusalem version poche. Elle resta enfermée dans le tiroir de ma table de nuit pendant bien longtemps, sans que je lui jette un regard, bien à l'abri dans son étui plastifié. 

Marmande, quelques années plus tard. 

J'y avais emmené cette Bible avec moi et décidai un jour de la lire. Je l'ouvris vers le milieu, commençai ma lecture et n'y compris absolument rien.
Quelque temps après, sans raison particulière, je l'ouvris dans le Nouveau Testament, et tombai sur une phrase qui me choqua profondément. Jésus disait dans l’Évangile : "celui qui ne hait son père, sa mère, sa femme, ses enfants,... ne peut être mon disciple". J'ignorai qu'à la fin de ma Bible il y avait une note qui expliquait que haïr était un hébraïsme et qu'il fallait comprendre qu'il fallait préférer le Christ à toute chose ou personne. Mais si cette phrase me turlupinait tant, ce n'était pas sans raison car à cette époque je haïssais mon père. Plus tard, Dieu m'amena à réaliser que je ne pouvais pas me dire chrétienne et haïr mon père et je finis par me réconcilier avec lui, par la grâce de Dieu, même si au début je ne l'envisageais absolument pas.

Fin de l'été 1989. 

Année charnière pour moi s'il en est. 
J'atterri dans un groupe de prière avec des chrétiens évangéliques et là, c'est la révélation : les chants joyeux et vivants accompagnés à la guitare et les paroles de la Bible qui me parlent, qui ont un sens pour moi.
Dès lors, je commençai à "dévorer" la Bible et la lis toujours régulièrement comme une nourriture enrichissante et indispensable pour connaître Dieu et sa pensée.
Et en plus, c'est passionnant !



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire